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L’ALLIANCE

c^f Madame Emilie Croisât, de la Comédie-Française, Tout petit salon-boudoir très-élégant, très-parisien, avec les mille raffinements do goût le plus délicat. — An fond, an miliea, eheminée avec grand feu de bois ; pendule et candélabres allumés. Devant la cheminée, un peu sur la droite, table ovale de moyenne grandeur en marqueterie ; dessus, lampe allumée avec globe ; journaux, brochures, livres, entre antres, près de la lampe et ouvert, un volume broché (édition élégante.) — A gauche, deuxième plan, une porte ; premier plan, au-dessus d’un petit bureau-secrétaire ouvert et en désordre, portrait moderne à l’huile, d’une vieille femme à cheveux blanes. — A droite, deuxième plan, fenêtre dont les grands rideaux sont fermés ; premier plan, au-dessus d’une table sur laquelle sont un petit miroir, de la poudre de riz, etc., portrait aux trois crayons d’un homme jeune, très-distingué, légèrement chauve et portant favoris tirant sur le blond. — Sur un fauteuil, à gauche de la cheminée, un manchon, un chapeau et une grande pelisse fourrée. Un parapluie auprès. — Un coffre à bois à droit» de la cheminée.

SCÈNE UNIQUE

ELLE.

Assise premier plan à droite^ à la table-toilette, trës-occnpée à parfaire sa coiffure.

— Un temps. Un coup sonne à la pendule.

Hait heures et demie. (EUe se lève sur pUce.) A neuf heures...