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MONSIEUR GAMBREKORT 205 LÉON. Je le sais... il doit venir loger chez moi. CAMBREFORT, ûtttear. Mon nevou place bien ses amitiés. a LEON, les regardant tous deux Et je TOUS laisserais vous battre ! HADINIEH, tonmant le dos à CambreforU €achez-moi ce traître I je ne veux pins le voir. LÉON. Je ne vous ai rien fait... moi, donnez-moi la main. HADINIER. A vous, très-volontiers. LEON, à Cambrefort qai tourne aussi le dos à Hadinier. Et vous, monsieur Cambrefort, refuserez-vous de me donner la main ? CAMBREFORT. . A vous, je la donne de grand cœur. LÉON, tenant la main de chacun d’eux. Le moment est solennel, messieurs. Plus j’y réfléchis, plus il me paraît inévitable, qu’entre gens tels que vous, le différend soit tranché par les armes, et que ce soir, un seul de vous reste vivant. J’oserais même ajouter qu’il vaudrait mieux peut-être que tous deux... en même temps... je n’af* firme rien... je crois... ce n’est pas un conseil, ce n’est qu’une opinion, décidez vous-mêmes. Vous savez d’ailleurs, mes deux héros, qu’il ne s’agit point ici d’un Juillet pour Versailles, avec retour. Du pays où vous allez, personne, — je vous dois cet aveu, — n’est encore revenu, (a parr.) Ils cherchent leurs mouchoirs, c’est le moment, (a place u main de Cambrefort dans celle de Hadinier, et les regarde ayee complaisance se presser.) Âhl ma position est délicate ! Vous perdre au moment m. 12