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lia VALBNTIN

tres-sots qui s’éprennent, à travers la rampe, de certaines ac«  triées qu’ils ne remarqueraient même pas s’ils les rencontraient dans la rue ? C’est qu’ils s’imaginent qu’ils ont pour maîtresses la Tisbé de Hugo, la Garmosine de Musset, ou -^^icore la reine de Navarre !... LA COMTESSE, Urajoura soDgeose. C’est possible ! —Seulement, remarquez-le bien, vous me parlez d’un comédien, et non d’un domestique. On peut encore aimer un ténor, mais un valet de chambre ! LE COMTE.

C’est de la casuistique, ça t La Marquise de madame Sand dérogerait-elle beaucoup plus en adorant un laquais an lien d’un cabotin ? Et, à tout prendre, Valentin, je suppose — oui, je vous ennnie de ce garçon-là, je vous demande pardon, — mais Valentin doit avoir les ongles plus nets que ce monsieur qui chantait cette chansonnette, l’autre soir, dans cette féerie, vous savez ?...

LA COMTESSE.

Valentin ! — Encore Valentin ! — Toujours Valentin I — On jurerait que vous avez pour voure Valentin quelque chose comme de l’admiration !

LE COMTE.

»

Et vous vraiment, ma chère, vous vous acharnez contre ce pauvre diable, — permettez-moi de vous le dire, — simplement parce qu’il me plaît, à moi ! LA COMTESSE.

Ah ! en vérité ?... Vous croyez que c’est tout uniment pour

?ous être désagréable que je troave votre Valentin insupor 

table ?

LE COMTE.

Dame 1 ce balourd de Pierre cassait bien autant de verrez