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V ’ H6 VALKNTIN LA GOBITESSB. Mon cher eomte, je tous préviens charitablement que vous allez dire des sottises. Ruy-Blas est on drame admirable, m lis je vous assure que c’est un conte de fées. Une grande dame ne peut pas aimer un domestique... LR COMTB. Vous êtes, je n’oserais pas dire naïve, mais candide, chère miel LA. COMTBSSB. Je parle d’une honnête femme ! LE COMTE. Et moi aussi ! LÀ GOIITBSSE. Une honnête femme peut aimer son domestique ? LE COMTE. Parfaitement. Et je ne songe, notez bien, ni à madame de Yarens ni à Jean-Jacques Rousseau. LA COMTESSE, appuyaot sor la mot. Son do-mes-tique ? Quelle folie I LE COMTB. MaiS) ma chère, le propre de Tamour est d’être une folie. Je ne vous dirai pas que cet amour sera le pur amour de Pétrarque pour Laure ou du Dante pour Béatrix... Mon Dieu, ce sera Famour-caprice, Tamour-appétit, i’amourfièvre chaude... l’amour... Vous allez me faire tomber encore dans la physiologie I ^ LA COMTBSSB. Non ! noni Ohl de grâce noni Vous avez des façons de couper les ailes à la chimère et de les disséquer ensuite 1...