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YALBNTIN ii3 LA COMTESSE, aouplniit» Ce ne sont pas là des choses qui se jurent, ce sont des choses qui se prouvent. LE COMTE, aree btratioik* Vous me mettez si peu à l’épreuve, comtesse 1 Il Tent s’approdicr. La eomtesM m recule. LA COMTESSE. Et madame de Brives ? lui avez-Yoos juré ou prouvé que YOUsTaimiez ? LE COMTE. Ni prouvé, ni juré. Parole d’honneur. LA COMTESSE. Encore I Vous m’avez déjà donné tout à l’heure cette parole-là. .. Vous la dépensez un peu trop en petite monnaie 1 LE COMTE. Point du tout, ma chère. C’est une pièce d’or qui court, mais qui ne perd pour cela pas une fraction de sa valeur. LA COMTESSE. Toujours est-il que tous jouez avec madame de Brives cette comédie de société... Ciomment donc appelez- vous la pièce ? Ahl « Frontin et Marion ! i» Et je trouve que vous répétez bien souvent I LE COMTE. La pièce n’en sera que mieux jouée !... Mais vous n’avei guère sujet de vous inquiéter ! C’est monsieur de Brives luimôme qui est notre souffleur ! LA COMTESSE. La belle raison I Avec ça que le souffleur y voVc toujours clair 1 LE COMTE. Eh bien, mais, il y a un moyen de tout arranger. Madame de Brives est assez désolée de jouer une soubrette. Elle ne