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t8 PREMIER AMOUR Rien n’y faisait ! — Enfin, un jour, Presque affolé par mon amour, L’âme égarée, J’allais... lorsque j’appris soudain Que, chez elle, le lendemain, Une soirée Se donnait. — J’étais invité. — « Tant pis ! C’est la fatalité, » Djs-je en moi-même. » Auguste, allons, n’hésite pas ; » Il faut parler. Tu lui diras : » Oui, je vous aime ! » Je ne puis vivre loin de vous, » Tenez, je suis à vos genoux.*. » Plus bas encore I » Répondez-moi, dites un motl... » Je la tutoierai, s’il le faut : « Oui, je t’adore ! » Quelquefois ça ne fait pas mal. J’étais résolu. —- ’ Pour le bal, Alors je pense A me faire beau, sédudeur, Pour que de moi tout sur son coeor Soit éloquence. Le matin, je me fis raser Tout frais ; puis je me fis friser. Dans la journée, C’était tombé par la chaleur. Je retournai chez le coiffeur. Dans la soirée^