Page:Say - Traité d’économie politique, 1819, I.djvu/11

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

faite que la première. Le Traité d’Économie politique reparait aujourd’hui avec de nouvelles et importantes corrections, où l’auteur a mis à profit les conversations qu’il a eues avec les hommes les plus distingués de la France et de l’Angleterre.[1]

Sur cette quatrième Édition.


L’auteur a fait à cette quatrième édition de nouvelles corrections, dont quelques-unes sont importantes, ainsi qu’on peut s’en convaincre en lisant les Chapitres 7, 10, 15, 17, 21 du Liv. Ier, et notamment les nouveaux développemens donnés sur la balance du commerce, le commerce des blés, la nature et l’usage des monnaies. Les cinq premiers chapitres du Liv. II, ont été refaits presque entièrement, et présentent une théorie complète des valeurs et de leur distribution dans la société sous la forme de revenus. Les Chapitres 2, 3, 6, 8 du Liv. III, contiennent d’importantes augmentations. Enfin l’ouvrage servant actuellement de base à l’enseignement de l’économie politique dans tous les pays où cette science est professée, l’auteur a dû s’attacher à éclaircir, à fortifier, à compléter l’exposition des principes qui se trouvent résumés dans son Épitome. Il a corrigé ce qui avait été jugé défectueux ; il a présenté sous un nouveau jour ce qui n’avait été attaqué

  1. L’auteur a consigné dans une courte brochure (de l’Angleterre et des Anglais ; Paris, Arthus Bertrand), les observations qu’il recueillit sur la situation économique de ce peuple, lorsqu’il parcourut l’Angleterre et l’Écosse, en 1814.