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impudence ! Je ne sais s’ils n’ont pas été souvent des scélérats dont en bonne justice on devait débarrasser la société.


Tout auteur (j’entends de ceux qui écrivent d’après le monde et non d’après les livres ) s’il est évidemment de bonne foi, et s’il a eu raison dans deux ou trois occasions, a le droit de n’être jamais jugé sans examen : car on n’a pas raison trois fois uniquement par hasard.


Il vaut mieux lire deux fois un bon ouvrage, qu’une-fois un mauvais.


Certains hommes qui ont des talens, du mérite, ne se plaisent que