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dit, les considérations relatives aux personnes prises individuellement, frappent moins et les généralités davantage. Un enfant, un esprit peu cultivé, ne font attention qu’aux individus ; il faut être plus avancé pour s’intéresser aux masses. Chaque personne est un être réel qui frappe les sens ; tandis qu’une nation est un être de raison dont les maux, les besoins, l’opinion ne frappent que l’esprit.
Pourquoi les arrêts de la postérité sont-ils presque toujours justes ? Les hommes à venir auront-ils un meilleur jugement que les hommes de ce tems ? Probablement non. Mais ils seront désintéressés dans nos affaires ; ils auront notre