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ses devoirs envers ses concitoyens et sa famille, à tenir ses engagemens avec scrupule, à ne pas dépenser plus qu’on a, à se tenir propre de sa personne, à donner un aspect riant et soigné à son habitation, quel bien n’aura-t-il pas fait au pays ! Voilà la vraie science morale. Dites-moi les progrès qu’on y a faits jusqu’à ce jour.
Certains moralistes vous disent : Étouffez vos passions. Mais les passions ne s’étouffent point. Pourquoi toujours des préceptes ? Prenez l’homme tel que la nature l’a fait, et avec l’homme, tel quel, composez une société plus supportable. — C’est impossible, dites vous. — Avant que les ballons fussent inventés, on di-