Ceci me donna l’envie de connaître quelques autres points de la législation des Olbiens relativement aux femmes. On leur réserve toutes les occupations qui peuvent convenir exclusivement à leur sexe. Il n’est permis à aucun homme de s’occuper de tout ce qui tient à l’habillement des femmes ou bien à leur coiffure ; et parmi les arts et métiers, il en est qu’elles seules peuvent exercer, comme l’art du passementier, de la gravure en musique, de la cuisine, et beaucoup d’autres ; de façon que les plus pauvres trouvent des moyens de gagner honnêtement leur vie. Ne reste-t-il pas assez de professions à exercer par les hommes qui ont toute la terre pour théâtre de leur industrie, et qui, dans tous les cas, ont des moyens de subsister honorablement en servant l’État sur ses flottes ou dans ses armées ?
On a regardé avec raison comme une très-grande difficulté de déterminer jusqu’à