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mission de deux au moins des gouvernantes que nous pouvons sortir.

Notre nombre est fixé par l’étendue de la maison. Nous choisissons nos compagnes ; mais tant qu’il se présente des aspirantes, nous sommes obligées de tenir notre nombre complet. En entrant ici on ne prononce aucun vœu, et l’on ne contracte d’autre engagement que celui de se soumettre à la règle établie. Il y a parmi nous des personnes qui ont été mariées, et d’autres qui ne le sont pas encore. Toutes ont la faculté de quitter la maison et de s’établir si elles en trouvent l’occasion. Alors elles emportent leur épargné particulière, mais l’épargne de la communauté reste. La seule charge que nous impose l’État, est d’instruire un certain nombre d’élèves dans les ouvrages des femmes, et de soigner un certain nombre de vétérantes.

Lorsqu’une élève, une vétérante, ou même une sœur, mérite de graves repro-