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constances qui ont affecté chaque article en particulier ; de la même manière, en un mot, que vous-même avez expliqué, dans votre lettre à M. James, que j’ai citée, les variations survenues en France dans le prix du. blé et des denrées coloniales.

Du 24 décembre. Pendant que j’attendais de pouvoir vous faire parvenir oe qui précède, j’ai eu le plaisir de recevoir, par les mains du docteur Elmore, votre troisième volume et les quelques lignes qui l’accompagnaient. Je vais le lire dans la ferme attente d’y trouver l’agrément et l’instruction qu’on trouve dans tout ce qui vient de vous. Après y avoir jeté un coup d’oil rapide, je vois que j’y trouverai un renseignement, qui s’applique parfaitement au but que je me propose, en prouvant que les prix en France ont éprouvé une élévation proportionnée à celle de ce pays-ci, si ce n’est tout-à-fait égale, du moins fort approchante, et conséquemment que cette hausse en Angleterre ne saurait être attribuée à l’état de notre monnaie. Le renseignement que je veux dire est celui kqui se trouve page 28 : Comparaison des objets à l’usage d’un fermier de l’arrondissement de Saint Denis, avant 1789 et sous Napoléon, extrait d’un Rapport fait en 1811 à Napoléon, par le ministre de l’intérieur.