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de l’Inde que comme souverains ou comme négocians ; ils n’en peuvent rapporter que des tributs ou des profits.
Examinons les tributs qu’ils en tirent comme souverains.
On voit dans Colquhoun[1] que les différens gouvernemens de l’Inde fournissent un revenu brut de 18,051,478 livres sterling.
Les frais d’administration et de défense du même pays, suivant le même auteur, coûtent… | 16,984,271 | liv. st. |
Mais il convient d’y ajouter les frais d’entretien et de réparation des établissement de la compagnie dans l’Inde et en Europe, et ceux de la factorerie de Canton en Chine… | 355,067 | |
Et de plus les intérêts de sa dette, qui n’est pas moindre de 46 millions st., et qui prend son origine dans les dépenses et dans les pertes | ||
De cette part… | 17,339.338 | liv. st. |
- ↑ On the Wealth etc. of the British Empire, Appendix, page 38.