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Naples, pourvu d’une abbaye, ce qui lui permit de faire partie de la Chambre du clergé, il fit répartir l’impôt d’après le revenu sur toutes les propriétés indistinctement. On a de lui Il costante vile prezzo di generi non denota e non cagiona richezza eprosperità nello stato. Lo spendersi del denaro in un paese, quali utili effetti produca nel paese medesimo. Gli interessi nazionali e la giustizia richiedono che non si avvilisca il vallore della moncta. Pensieri sopra l’agricoltura di Sieilia. Sopra l’influenza delle scienze nel miglioramento delle arti. Sopra li dazj relativamente all’ agricoltura ed alla richezza nazionale.

BANFIELD (Thomas-Charles), économiste anglais, né à Londres en 1795, mort en 1880, fut plusieurs années gouverneur du roi Louis II de Bavière. Robert Peel lui confia en 1846 le poste de secrétaire du conseil privé, qu’il occupa longtemps. Il s’était fait connaître brillamment, dès 1844, par son cours d’économie politique à l’université de Cambridge, où il professa douze ans les doctrines de l’école libérale et démocratique, contribuant pour une large part à l’avènement des réformes économiques. Ona de lui The organisation ofindustry, explained in a courseof lectures, deliveredin the university of Cambridge, 1844 (Organisation de l’industrie, etc.). Londres ; plusieurs éditions, traduites en français, en 1851, par Émile Thomas, dans la Collection des Économistes contemporains ; de nombreux articles dans le Mining journal, l’Anti-Slavery Reporter et dans le Statistical companion.

BANQUE.

I. COMMERCE DE BANQUE.

1. Définition du commerce de banque.

2. Classification des Banques.

3. Opérations de banque.

4. Caractères et conséquences des opérations de banque.

5. Les bénéfices des banques formées en sociétés de crédit.

II. BANQUES D’ÉMISSION. CONSTITUTION. 6. Organisation des banques d’émission à la fin du dix-neuvième siècle. Banque de

III. BANQUES D’ÉMISSION. THÉORIE ET DISCUSSION.

7. Mode de constitution des banques d’émission.

E. R.

SOMMAIRE

France. Banque d’Algérie. Banques

coloniales françaises. Banque impériale

d’Allemagne. Banque austro-hongroise.

Banque nationale de Belgique.

Banques nationales des États-Unis.

Banque d’Angleterre.-Banques d’Ecosse.

-Banques d’Irlande.-Banque d’Espagne.

-Banques italiennes. Banque des Pays-

Bas. Banque de Russie. Banque de

Suède. Banques suisses.

8. Causes de la diversité des législations. 9. L’émission est un acte de commerce.

10. L’émission n’équivaut pas à une fabrication de monnaie.

11. L’émission ne crée pas de capital.

12. Limites naturelles de l’émission.

13. Avantages et inconvénients des banques privilégiées et des banques multiples.

14. Alliance d’intérêt avec l’État.

15. Unité et diversité des billets de banque. 16. Dangers de la concurrence des banques. 17. Rôle des banques dans les crises.

18. Réglementation de la pluralité des banques. IV. RÉSUME.— CONCLUSIONS. BALANCE DES AVANTAGES ET DES INCONVÉNIENTS.

19. Liberté et privilège.

20. Unité et pluralité.

21. Limitation de l’émission.

22. Fixation du taux de l’escompte.

I. COMMERCE DE BANQUE.

1. Définition du commerce de banque.

Recevoir des capitaux avec ou sans intérêt prêter ces capitaux à des industriels, à des commerçants, à des particuliers, à courte ou à longue échéance ;

Escompter des effets de commerce, c’est-àdire faire crédit à des commerçants sur leur signature

Placer les capitaux d’autrui en valeurs mobilières et immobilières Acheter et vendre sur tous les marchés financiers les titres de rentes, de compagnies de chemins de fer, de sociétés industrielles et financières qui s’y négocient ;

Payer les coupons de ces diverses valeurs soit par anticipation, soit au moment de leur échéance ;

Prêter des fonds contre dépôts de titres recevoir des titres en garde et en dépôt ; constituer des sociétés pour l’exploitation de telle ou telle industrie ;

Négocier les lettres de change françaises et étrangères ; avancer des capitaux sur dépôt demarchandises ;

Recevoir les souscriptions du public à toutes les émissions de valeurs

Telles sont, dans leurs grandes lignes, les opérations comprises sous la dénomination de Banque, qui, au point de vue économique, pourraient être ainsi divisées et résumées Emprunter d’un côté et prêter de l’autre ; drainer les capitaux pour les employer, les faire fructifier et, à la fois, procurer du crédit.

Faire la banque n’est donc pas autre chose qu’un commerce d’argent c’est donner et recevoir de l’argent comptant ou à échéance sur une place, pour le faire compter ou remettre dans une autre, par le moyen de lettres de change que l’on tire sur ses correspondants c’est s’occuper de tout ce


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