achetées au moyen du capital, et dont une partie sont des produits commencés et avancés à différents degrés.
N’y a-t-il pas cependant une partie de la valeur capitale d’une entreprise qui reste en écus ?
Pour ne laisser oisive aucune partie de son capital, un entrepreneur habile n’a jamais en caisse que la somme nécessaire pour faire face aux dépenses courantes et aux besoins imprévus. Lorsque des rentrées promptes lui procurent plus d’argent qu’il ne lui en faut pour ces deux objets, il a soin d’employer le surplus à donner plus d’extension à son industrie.
Comment donne-t-on plus d’extension à une entreprise industrielle ?
En augmentant les constructions qui servent à son exploitation, en achetant une plus forte quantité de matières premières, en salariant un plus grand nombre d’ouvriers et autres agents.
Ne divise-t-on pas les capitaux employés en plusieurs natures de capitaux ?
On divise le capital d’une entreprise en capital engagé et en capital circulant.
Qu’est-ce que le capital engagé ?
Ce sont les valeurs qui résident dans les bâti-