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CLAIRE DE FRUGULOU


On causait un soir, chez Postanen, des fameux « trésors » de l’île. Jean-Louis venait précisément de rencontrer Guiliou et Castéra, tout équipés pour entamer des fouilles à Pern, aux alentours du Cimetière des Anglais, où Castéra, en méridional enthousiaste, prétendait, à force de patience méthodique, finir par déterrer une fortune.

— Une chose reste hors de doute, déclara Postanen : l’existence à Ouessant de richesses dont, ni vous ni moi, ne connaissons l’emplacement. Mais je soutiens qu’elles ne sont pas perdues pour tout le monde — et que s’il y a des coffres remplis d’or, cachés çà et là dans les grèves, ils y ont été enfouis par quelques-uns — et qui en profitent.