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Olympe ouvrit un troisième avis relativement aux fossés, ce fut de creuser au ruisseau qui s’échappait de la fontaine un lit proportionné à son mince filet d’eau ; de le maintenir quelque temps aux bords du mur intérieur du fossé pour lui laisser ensuite la liberté de serpenter à travers un talus partant de la plate-forme, et terminé au mur extérieur. Nous planterions, ajouta M. de Saint-Julien, ce talus d’arbres à fleurs et à fruits, ce qui ajouterait au produit et à l’agrément de l’habitation.

— Bravo, Olympe, voilà une véritable pensée de propriétaire ; j’ajouterai seulement ceci à votre plan : les eaux du ruisseau seront conduites à un endroit convenable pour former un vivier, chose très-utile à l’entretien de votre table. Un vivier doit avoir environ trois pieds de profondeur ; être long de douze pieds, et large de six. On doit pouvoir le vider en entier, afin de le nettoyer lorsque cela devient nécessaire. Quinze ou vingt pièces de poisson, dignes d’être tirées de l’eau, seront plus que suffisantes pour l’en-