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à la poitrine, et que la distraction seule pouvait guérir ses maux de nerfs. Quant à l’abbé, il refusa positivement de prendre part à cette discussion, disant qu’il se croirait coupable de risquer un seul mot dans l’intention de faire contracter à son ami Jules un mariage extravagant.

Le lendemain donc Clarisse fit ses adieux à ses hôtes, ayant, comme le disait le docteur de Montargis, retrouvé à la campagne tout juste assez de force pour achever de se tuer.


Conclusion.

Peu temps après le départ de Clarisse, M. de Monclard demanda au comte la main d’Olympe pour son fils ; mais un nouvel obstacle devait encore s’opposer au bonheur de Jules. Mlle de Saint-Julien avait résolu de ne se point marier tant que le nom de son père ne serait point rayé de la liste des émigrés. Le jour de