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d’accepter la main de M. de Monclard ou de rompre avec lui. Tenez : elle me l’écrit encore aujourd’hui.

Et en développant la lettre, Clarisse fit voler un papier qui vint tomber aux pieds d’Olympe. C’était une invitation à une fête que devait donner, la semaine suivante, l’ambassadeur de la sublime Porte.

— Ainsi, reprit Olympe en ramassant le billet, voilà la véritable raison qui vous fait rompre votre mariage ?

— Pourquoi pas ? je n’ai jamais vu de fêtes turques.

Mme d’Iserlot, qui survint, voulut inutilement ébranler la résolution de Clarisse ; elle ne put rien obtenir. Il est vrai que la bonne dame parlait sans conviction. En dépit de ses efforts pour devenir raisonnable, il y avait toujours en elle un certain penchant à trouver que Clarisse avait raison.

M. de Saint-Julien chercha aussi à persuader à Mlle de Selbas qu’elle devait renoncer à un genre de vie nuisible à sa santé. Clarisse s’obstinait à répondre qu’elle n’avait pas mal