Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/226

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Olympe riait à se tenir les côtes, parce que, en levant les yeux, elle avait vu devant elle la mine hébétée de Marguerite qui, au mot perruque, s’était arrêtée la bouche ouverte et la fourche en l’air, sans achever de mettre son herbe dans la crèche des vaches. Clarisse, remarquant cette figure à son tour, partagea l’hilarité de son amie.

Sur ces entrefaites, madame d’Iserlot entra, conduisant un habile médecin qui avait consenti à venir de Montargis visiter mademoiselle de Selbas. Il trouva la gaîté des deux pensionnaires d’un favorable augure pour la santé de la malade. Cependant après avoir interrogé et examiné Clarisse, le docteur ordonna impérativement du repos et du silence. Olympe remit donc à un autre jour à apprendre comment on passait son temps à Paris, pour n’avoir le loisir ni de lire ni de travailler.