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joli. Mais que vous devez trouver les journées longues…

— Oh ! non, je vous assure.

— À quoi donc les employez-vous ?

Olympe, songeant qu’elle parlait à une parisienne, passa rapidement sur le détail de ses occupations rurales.

— Le soir, dit-elle, nous faisons de la musique.

— Ah ! dit Clarisse en se soulevant, lorsque je serai mieux portante je veux me remettre au piano que j’ai négligé depuis que j’ai quitté la pension.

— Voilà qui est mal, ma chère Clarisse ; mais au fait, je crois, me rappeler que vous préfériez le dessin. Demain je vous apporterai mes crayons, mes pinceaux ; si vous voulez essayer quelques fleurs, cela vous distraira sans vous fatiguer.

— Moi, grand Dieu ! je n’ai pas touché un crayon depuis trois ans.

Olympe voulut parler des plaisirs que donne la lecture. Elle s’aperçut bientôt que Clarisse ne partageait pas son goût, et qu’à