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représentèrent non-seulement un peu d’argent, mais les succès d’Olympe.

Une seule chose embarrassait encore Olympe, c’était le moyen d’offrir à M. de Saint-Julien sa part de l’excédant des revenus, quand il était dans l’ordre naturel des choses qu’il eût la disposition du tout ; mais son oncle lui avait fait passer des marchés à termes. Elle devait payer tant aux maçons, tant aux terrassiers, tant aux couvreurs, etc., etc. ; sur le surplus de ces dépenses prélever ce que devait lui coûter sa maison, et consacrer le reste seulement à l’entretien de son père et au sien. Enfin elle était propriétaire ; elle allait faire valoir ses terres, et elle seule pouvait connaître les besoins de l’exploitation et fixer les sommes nécessaires à cet usage. Mais comment se résoudre à faire ainsi la part de M. de Saint-Julien ?

Un jour enfin, Olympe, ayant vu son père de joviale humeur pendant le dîner, se hasarda à le suivre dans sa chambre quand il s’y fut retiré. Elle entra chez lui son grand