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avant de quitter l’appartement de Mme d’Iserlot. Vous ne pouvez pas espérer donner à votre digne parente une autre femme de chambre que celle qu’elle a maintenant, c’est-à-dire Marguerite, votre fille de bassecour ; mais au lieu de vous amuser à voir jouer la scène d’André et de la comtesse d’Escarbagnas, ainsi que vous le faites depuis deux jours, c’est vous, ma chère Olympe, qui devez prévoir ce que Margueritte ignore, le commander strictement, et plus souvent le faire vous-même ; car vous ne pouvez vous empêcher de la suppléer en beaucoup de choses. Par exemple, Marguerite couchera au-dessus du cabinet, c’est fort bien pour rassurer notre parente et appeler du secours s’il se trouvait qu’elle fût malade la nuit ; mais on ne peut attendre que cette fille, se levant tous les jours à quatre heures du matin, veillera le soir pour attendre sa maîtresse. C’est donc vous qui devez accompagner M. d’Iserlot dans sa chambre et lui rendre tous les bons offices qu’exigent son âge et son peu d’habitude de se servir elle-