Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

Vous y serrerez l’été les meubles et les vêtemens qui ne servent que l’hiver, et réciproquement. Au lieu de tablettes nous aurons de grands coffres bien clos ; l’on y enfermera au printemps les rideaux de couleur enlevés des lits et des fenêtres, les tapis qui s’étendent devant les foyers, les couvertures de laine et de coton devenues superflues, les édredons, etc. La meilleure manière de préserver des vers les étoffes, la plume, les fourrures, c’est de les priver d’air et de jour. Vous étendez au fond de chaque coffre un vieux drap blanc de lessive, vous placez dessus ce que vous voulez serrer, et vous recouvrez avec les bouts du drap, et vous mettez le couvercle qui doit fermer hermétiquement. Pour plus de sûreté, et surtout pour éviter que vos effets ne prennent une odeur désagréable, vous recueillerez à l’automne du réséda, de la lavande, de la verveine, des branches de géranium odorant, vous ferez sécher ces feuilles à l’ombre, et quand elles seront sèches vous en jetterez des bottes dans vos coffres. L’espace laissé libre par