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ordonnance de quelques secours, s’ils sont nécessaires pour en assurer l’exécution. À tous vos malades vous conseillerez la diète ; tout au moins, l’abstinence de soupe aux choux, de lard, etc. À tous vous interdirez le vin pur et l’eau-de-vie pendant les neuf jours qui suivront l’accident. Enfin, chère Olympe, vous serez un excellent carabin, vous deviendrez l’être le plus utile de votre commune lorsque vous aurez appris à vous servir d’une petite pince, voire même d’un bistouri. La première, pour extraire des chairs les épines et les échardes ; le second, pour faire, en cas de besoin, une incision cruciale dans un abcès. Ne frémissez pas, chère Olympe, à l’idée de vous servir d’un instrument de chirurgie. C’est une mauvaise sensibilité que celle qui éprouve une si grande pitié des maux de nos semblables qu’elle nous rend incapables de leur procurer aucun soulagement.

Les malades sur lesquels vous pouvez exercer la médecine sont les pauvres gens atteints de rhumes, de rhumatismes, de