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leur probité, mais vous les forcez, à chaque instant du jour, à la décence et aux bonnes mœurs. Au levant, contiguë à la cuisine, est une pièce qui sera votre chambre à coucher. Elle est petite ; mais qu’importe, puisque vous ne devez pas vous y tenir à d’autres heures qu’à celles consacrées au repos.

On meublera le vestibule de banquettes recouvertes en cuir noir, avec un paillasson devant chacune d’elles. Sous ces banquettes on rangera les sabots que l’on met pour aller dehors ; car les sabots sont aussi indispensables pour marcher à la campagne que les chaussons minces le sont pour danser au bal. De chaque côté de la porte qui ouvre dans la salle à manger, deux râteliers, auxquels on suspend son manteau et son parapluie en hiver, son chapeau de paille et son parasol en été. Au milieu de la salle à manger, une table solide de douze couverts, ayant dessus une toile cirée afin qu’elle soit toujours prête à recevoir le pain, le vin, les fruits, le fromage, etc., qu’il est indispensable de servir aux cultivateurs qui viennent de loin pour acheter