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GENTIL COQUELICOT, GENTIL COQUELIQUIT.

Cette façon assez fréquente de se rencontrer, de se parler sur le chemin de Plocneuf ; puis, l’habitude de se voir aidant, fit que Botte appela Bouton « François » et lui la bonne, « Honorine » ;

Le boiteux traçait leurs initiales.

car Honorine Litou ne s’appelait Botte que dans la bouche de Liette. Un beau matin, Mme Minhet vit monter aux Gerbies le père Litou, son bonnet de laine à la main. Il venait lui apprendre que sa fille Honorine était demandée en mariage par le jeune François Bouton, domestique de confiance de M. de Plocneuf, et que, vu la réputation du garçon, et le désir de leur fille, lui et sa femme y consentaient de grand cœur.