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En poursuivant au delà de l’octave, on aurait la neuvième, la dixième, la onzième, la douzième, etc. | |
86. Les intervalles qui ne dépassent pas l’octave sont des intervalles simples. | Intervalles simples et intervalles composés. |
87. Les intervalles qui excèdent l’octave sont considérés comme la répétition, à une ou plusieurs octaves de distance, des intervalles simples, et, pour cette raison, on les nomme intervalles composés. Ainsi la neuvième est la répétition de la seconde ; la dixième, de la tierce ; la onzième, de la quarte, etc. |
EXEMPLE :
88. Les intervalles composés se divisent en redoublés, triplés, quadruplés, etc., suivant que la note extrême s’y trouve contenue deux, trois, quatre fois, etc. Ainsi la treizième est une sixte redoublée. |
EXEMPLE :
La dix-septième est une tierce triplée. |
EXEMPLE :
89. Pour ramener au simple un intervalle composé, il faut soustraire du nombre de ses degrés 7 autant de fois qu’il s’y trouve contenu ; ce qui reste est l’intervalle simple. Par exemple, pour la treizième, 7 étant retranché de 13, il reste 6 ; la sixte est donc l’intervalle simple. Pour la dix-septième, 17 contient 7 deux fois, et il reste 3 ; la tierce est donc l’intervalle simple. Ajoutons que s’il n’y a pas de reliquat, l’intervalle simple est une septième ; que si ce reliquat est 1, l’intervalle simple est l’unisson ou, pour mieux dire, l’octave, puisque l’unisson n’est pas un intervalle. |
Ramener au simple un intervalle composé. |