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Comment sept noms peuvent-ils suffire pour désigner
tous les sons de l’échelle musicale ? — C.
Qu’est-ce qu’une gamme ? — D.
Qu’est-ce que les degrés de la gamme ? — E.
Quand les degrés sont-ils conjoints ? — F.
Quand sont-ils disjoints ? — G.
Comment nomme-t-on la distance qui sépare
un degré d’un autre degré ? — H.
Chaque intervalle n’est-il pas désigné par un nom particulier ? — I.
Quels sont les noms donnés aux intervalles ?
Que signifient ces noms ? — J.
Qu’est-ce que l’unisson ? — K.
L’unisson constitue-t-il un intervalle ? — L.
NOTATION
SIGNES D’INTONATION.
13. Nous savons que le procédé en usage pour écrire les sons musicaux consiste à placer des caractères appelés notes et représentant les sons, sur une portée de cinq lignes dont on peut, à volonté, accroître l’étendue, tant dans le bas que dans le haut, par l’addition de fractions de lignes appelées lignes supplémentaires ou additionnelles[1]. (Premières notions.) | Notes ; portée ; lignes supplémentaires. |
14. Nous voyons bien que les notes s’échelonnent sur la portée, conformément à l’élévation des sons qu’elles représentent : en sorte que plus une note est élevée sur la portée, plus est aigu le son qu’elle figure ; plus elle est basse, plus est grave le son. Mais cette donnée générale est insuffisante : il faut un moyen de connaître la position particulière de chaque note, c’est-à-dire laquelle de toutes les notes de l’exemple ci-dessus est l’ut, laquelle est le ré, laquelle est le mi, etc. |
- ↑ On a pu remarquer qu’il y a, entre chaque note, solution de continuité des lignes supplémentaires. Par cet ingénieux procédé, celles-ci se trouvent détachées des lignes de la portée et n’occasionnent pas la difficulté de lecture qui résulterait nécessairement de la confusion des lignes supplémentaires avec celles de la portée.