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5. Chacun des sons de la gamme forme comme un des échelons de cette échelle, et, en conséquence, est appelé degré. Degrés.


EXEMPLE :

-----------------------------------╭————— 2re série — …


x1erd. 2ed.x 3ed. 4ed.x 5ed.x 6ed.x 7ed.x 8ed.x
xxxxxUTx xx xMIx xFAx SOLx xLAx xSI xxutx xx xmix xfax xetc.
xx xxxx xxxx xxxxx xxxxx xxxxx xxxx xxxx 1erd.x 2ed. 3ed. 4ed.x


x╰——————— 1e série ————————╯

6. Les degrés sont conjoints, quand les sons se succèdent, ainsi que cela a lieu dans l’exemple ci-dessus, en passant d’un degré quelconque au degré immédiatement supérieur ou inférieur, comme ut, , ou , mi, ou mi, fa, etc., suivant l’ordre ascendant ; ou bien ut, si, ou si, la, ou la, sol, etc., suivant l’ordre descendant. Degrés conjoints.
7. Les degrés sont disjoints, quand ils se succèdent d’une autre manière, c’est-à-dire, de telle sorte que l’on saute d’un degré à un autre non contigu, sans passer par les intermédiaires, comme serait, par exemple, la succession des degrés ut, mi, ou , sol, etc. Degrés disjoints.
8. La distance qui sépare un degré d’un autre degré quelconque se nomme intervalle. Des intervalles
en général.
9. Chaque intervalle reçoit un nom exprimant le nombre de degrés conjoints qui s’y trouvent contenus.

Ces noms sont : seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième et octave[1], selon que l’intervalle renferme deux, trois, quatre, cinq, six, sept ou huit degrés conjoints.

10. Les sons correspondants et portant le même nom, dans deux séries consécutives, sont toujours à distance d’octave.
11. On appelle unisson[2], deux sons dont l’intonation est la même, deux sons formant un même degré. Unisson.
12. L’unisson est l’intervalle nul, ou, pour parler plus exactement, l’absence d’intervalle.



  1. Du latin octavus, huitième.
  2. Du latin unus, un, et sonus, son.