O. Les tons enharmoniques se trouvent à une distance de douze quintes justes dans l’ordre de leur génération, et ils diffèrent en conséquence par douze altérations constitutives.
P. Les altérations constitutives d’un ton étant données, il suffit, pour connaître celles du ton enharmonique, d’ajouter aux premières ce qu’il faut pour faire douze. Le nombre ajouté sera celui des altérations, en signes contraires, que réclame le ton enharmonique. Ainsi le ton qui prend trois dièses aura pour enharmonique celui qui prend neuf bémols ; le ton qui prend quatre bémols aura pour enharmonique celui qui réclame huit dièses.
Q. Au moyen de l’enharmonie, douze tons suffisent à exprimer tous les autres, quels qu’ils soient.
EXERCICES.
Dans quel ordre s’engendrent et s’enchaînent les différents
tons ? — A.
Les tons qui prennent des dièses et ceux qui prennent des bémols
progressent-ils de la même manière ? — B.
Nommez dans l’ordre de leur génération les tons avec des dièses,
en partant du ton d’UT. — C.
Nommez dons l’ordre de leur génération les tons avec
des bémols, en partant du ton d’UT. — D.
Quel est le rôle et quelle est la situation du ton d’UT par rapport
aux autres tons ? — E.
Dans quel ordre se produisent les dièses et les bémols
constitutifs ? — F.
Quelle est la série des dièses ? — G.
Quelle est celle des bémols ? — H.
Quelle remarque peut-on faire sur ces deux séries comparées
l’une à l’autre ? — I.
Pourquoi le premier des dièses est-il toujours sur FA et le premier
des bémols sur SI ? — J.