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RÉSUMÉ.


A. Les tons s’engendrent et s’enchaînent suivant une progression de quintes justes.

B. La progression est ascendante, c’est-à-dire établie selon l’ordre ascendant des notes, pour les tons qui prennent des dièses ; elle suit la marche inverse pour ceux qui prennent des bémols.

C. En partant du ton d’ut, les tons avec des dièses sont, dans l’ordre de leur génération, ceux de sol, de , de la, de mi, de si, de fa ♯, d’ut ♯.

D. En partant du ton d’ut, les tons avec des bémols sont ceux de fa, de si ♭, de mi ♭, de la ♭, de ré ♭, de sol ♭, d’ut ♭.

E. Le ton d’ut, qui n’a aucune altération, est le type et la souche des autres tons ; il occupe le milieu, forme le point de jonction entre les tons avec dièses et ceux avec bémols.

F. Ainsi que les tons qui les réclament, les dièses constitutifs se produisent de quinte en quinte, en montant, et les bémols constitutifs de quinte en quinte en descendant.

G. La série des dièses est fa ♯, ut ♯, sol ♯, ré ♯, la ♯, mi ♯, si ♯.

H. Celle des bémols est si ♭, mi ♭, la ♭, ré ♭, sol ♭, ut ♭, fa ♭.

I. Prises en sens inverse, ces deux séries sont identiques.

EXEMPLE :


Série des dièses. xx xx 7exx sixx 1er xx xx Série des bémols.
6e mi 2e
5e la 3e
4e 4e
3e sol 5e
2e ut 6e
1er fa 7e


J. Le premier des dièses est sur fa, et le premier des bémols sur si, parce que l’une ou l’autre de ces altérations (selon le point de départ) est nécessaire pour rendre juste la quinte existant