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Or on sait que, sur l’échelle de la génération des tons, monter d’une quinte, c’est ajouter un dièse ou retrancher un bémol ; qu’au contraire, descendre d’une quinte, c’est ajouter un bémol ou retrancher un dièse (§ 127) ; donc les tons enharmoniques, étant éloignés de douze quintes, auront entre eux une différence de douze altérations. | |
141. Il suit de là que les altérations constitutives d’un ton, additionnées avec les altérations inverses du ton enharmonique, produisent toujours le nombre douze. Ainsi, le ton de fa ♯, qui prend six dièses, a pour enharmonique le ton de sol ♭, qui a six bémols (somme totale, 12) ; le ton de ré ♭, qui prend cinq bémols, a pour enharmonique le ton d’ut ♯, qui prend sept dièses (total, 12). (Voyez, dans le tableau précédent, les altérations constitutives des tons enharmoniques placés en regard.) | On connaît l’un par l’autre les tons enharmoniques. |
La figure suivante montre clairement l’enchaînement des tons et leurs rapports enharmoniques. | Cette importante remarque dispense d’apprendre le tableau des tons enharmoniques, puisque, les altérations constitutives d’un ton étant données, on connaît par elles les altérations constitutives du ton enharmonique.|
NOTA. — Dans cette figure, chaque ton est simplement indiqué par sa tonique, et l’accolade marque les tons enharmoniques |