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EXEMPLE :
Autre exemple : on veut savoir quelle est l’armure de la clef pour le ton de ré ♭ ? |
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Le dernier des bémols est sur le quatrième degré, qui, dans le ton de ré, est sol. Or, le sol ♭ arrivant le cinquième dans l’ordre de progression des bémols, l’armure de la clef se composera des cinq bémols si, mi, la, ré, sol. | Ici la note sensible étant ut naturel, il n’y aura pas de dièses à la clef, mais des bémols.
EXEMPLE :
135. D’ailleurs on a vu, au tableau de la génération des tons, que d’autant de quintes un ton est élevé au-dessus du ton naturel, autant il prend de dièses ; et que d’autant de quintes il lui est inférieur, autant il prend de bémols (page 104). | Autre moyen. |
Ainsi, le ton de si, étant cinq quintes au-dessus du ton d’ut | Pour savoir quelle doit être l’armure, il n’y a donc qu’à compter le nombre de ces quintes ; ce sera celui des dièses , si le ton naît de la progression ascendante ; et celui des bémols, si le ton résulte de la progression descendante.
Progression ascendante. | |
, prend 5 dièses ; |
et le ton de la ♭, étant quatre quintes au-dessous
Progression descendante. | |
, exige 4 bémols. |
136. Résumons. Les tableaux précédents nous montrent: 1° un ton modèle, le ton d’ut, ne prenant aucune altération constitutive ; 2° sept tons avec des dièses, depuis un jusqu’à sept, à partir du ton de sol jusqu’au ton d’ut dièse ; 3° sept tons avec des bémols, depuis un jusqu’à sept, à partir du ton de fa jusqu’au ton d’ut bémol ; en tout, quinze tons. | Nombre des tons. |
On comprend qu’arrivé à ce terme de sept dièses ou de sept bémols, où chacune des sept notes est altérée de la même manière, on retrouve une gamme d’ut, mais d’ut altéré : ut ♯, ut ♭. |