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fa ♯, | ut ♯, | sol ♯, | ré ♯, | la ♯, | mi ♯, | si ♯, |
EXEMPLE :
(Voyez le Tableau de la génération des tons.)
132. Les bémols constitutifs (ainsi que les tons qui les prennent) suivent la marche inverse : de quinte en quinte justes, dans l’ordre descendant, | Progression des bémols. |
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si ♭, | mi ♭, | la ♭, | ré ♭, | sol ♭, | ut ♭, | fa ♭, |
c’est la progression des dièses prise en sens contraire. |
EXEMPLE :
(Voyez le Tableau de la génération des tons.)
133. L’armure de la clef étant donnée, on connaîtra facilement le ton du morceau. À cet effet, il suffit de remarquer : 1° Que le dernier des dièses qui arment la clef est toujours sur la note sensible ; la tonique cherchée est donc la note placée un degré au-dessus. EXEMPLES : Dièse unique sur fa, tonique sol. Dernier dièse sur ut, tonique ré, etc. 2° Que le dernier des bémols dont la clef est armée affecte toujours la sous-dominante; il faut donc chercher la tonique quatre degrés au-dessous de ce dernier bémol[1]. EXEMPLES : Bémol unique sur si, tonique fa. Dernier bémol sur mi, tonique si ♭, etc. |
Comment on reconnaît le ton par l’armure de la clef. |
134. Réciproquement, le ton étant proposé, il est facile de trouver quelle doit être, pour ce ton, l’armure de la clef. Ainsi, on demande quelle doit être l’armure de la clef pour le ton de la ? Nous savons que sol ♯, note sensible de la, est le dernier des dièses qui doivent armer la clef pour le ton de la. Or, le sol dièse occupant le troisième rang dans la progression des dièses, l’armure de la clef se composera des trois dièses, fa, ut, sol. |
Comment on connaît quelle doit être l’armure pour un ton proposé. |
- ↑ Il y a à ces deux règles une exception signalée au § 169.