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xxIntervalles qui, par le rapprochement des sons, deviendraient tierce majeure et quinte juste.  


EXEMPLE :



xxQuand, imitant la nature, l’art marie avec un son quelconque deux autres sons qui en répètent les harmoniques, il en résulte un ensemble qui fait sur notre oreille une impression complétement satisfaisante, et auquel on donne le nom d’accord parfait. Accord parfait.


EXEMPLE :



xxVoici déjà trois sons ayant entre eux les affinités les plus directes, les rapports les plus parfaits. Mais, si agréable que soit l’émission simultanée ou successive de ces trois sons, leur unique reproduction eût fait naître une réelle monotonie[1], et, à eux seuls, ils ne pouvaient constituer une échelle musicale. Il fallut donc leur adjoindre de nouveaux sons qui, tout en étendant le système, ne vinssent pas en rompre l’harmonie. Formation
de la gamme
diatonique.
xxPour remplir ces conditions, les nouveaux sons devaient nécessairement se rattacher aux premiers ; et c’est en effet ce qui a lieu pour notre gamme, ainsi qu’on va le voir.
xxSupposons, par exemple, la note ut prise comme son primordial ; cet ut fera résonner ses harmoniques mi et sol.


EXEMPLE :



xxOr, le sol, quinte juste de notre ut, et produit par lui, étant pris, à son tour, comme son générateur, sera accompagné des harmoniques si et .  


EXEMPLE :



xxCe qui nous fait UT, mi, SOL, si, .  


  1. Du grec monos, un seul ; tonos, ton.