vagues d’amitié, affection, dévouement… ? Dois-je douter de l’amour ou de vous ? Heureusement, en effet, qu’il n’y avait pas que cela entre nous ; mais ce qu’il y avait d’autre, je l’appelais amour.
Dans ce triste mois d’octobre auquel vous faites allusion, j’étais abattue par la souffrance causée par un autre que vous. C’était à vous que spontanément et par choix, entre bien d’autres plus qualifiés, semblait-il, j’avais demandé la force d’oublier et de rire. Je vous priais de m’écouter parler de l’autre ; je le regrettais quand vous étiez là, je vous en voulais presque de ne pas être lui. Votre amour discret et tenace, désintéressé, et peut-être héroïque, eut raison de mon entêtement. Puisque vous m’aimiez à ce point, il ne m’était plus possible de dire sottement que tout était désespéré.
Et j’ai eu beaucoup de douceur — de douceur qui semblait bien être celle de l’amour à vous voir m’aimer et à rester près de vous. N’analysez pas ce souvenir : je ne peux voir en lui que de l’amour.
Pour moi, je ne sais pas très bien quel