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Je sens constamment dans votre lettre le désir que vous avez de voiler la simple et unique vérité qu’elle contient sous des raisonnements de mots, des humilités, des subterfuges… presque. Il en est d’amusants.

« Sans doute aviez-vous raison, je le sais… mais qui sait ce qui serait arrivé si vous n aviez pas eu raison ? »

C’est ainsi que finit votre première phrase. Je ne peux m’empêcher de penser au fameux : « Qu’arriverait-il si tout le monde en faisait autant ! » C’est une phrase qu’on emploie quand on ne sait plus que dire ; comme en même temps on lève un peu les yeux au ciel pour le prendre à témoin, on a l’air d’apporter