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tandis que la terre tourne
Mon sein pour respirer doit soulever un mur ;
La lune, en haut, blêmit dans son carcan d’azur ;
En surgissant le vent s’étrangle sous la porte ;
La nuit jette au soleil son ténébreux lasso,
Le ciel serre le monde en son énorme étau,
Et le sol est glacé comme de la peau morte.