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tandis que la terre tourne


Entre dans ma maison intérieure et nette
Où de beaux lévriers s’allongent près du mur,
Vois des huiles brûler dans une cassolette
Et le cristal limpide ainsi qu’un désir pur.

Ce carré de clarté là-bas, c’est la fenêtre
Où le soleil assied son globe de rayons.
Voici tout l’Orient qui chante dans mon être
Avec ses oiseaux bleus, avec ses papillons ;

Sur la vitre d’azur une rose s’appuie.
En dégageant son front du feuillage élancé ;
Ma colombe privée y somnole, meurtrie
De parfum, oubliant le grain que j’ai versé.

Entr’ouvre l’huis muet, petit mage candide.
Toi seul peux pénétrer avec tes légers pas
Dans la salle secrète où, lasse et le cœur vide,
Sur des maux indécis j’ai sangloté tout bas.