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tandis que la terre tourne
De la bouche où l’oiseau de la voix se démène ;
C’est mon œuvre, ce monde avec sa face humaine.
Ô mon fils, je tiendrai ta tête dans ma main
Et, songeant que le jour monte, brille et s’éteint,
Je verrai sous tes chairs soyeuses et vermeilles
Couvertes d’un pétale à tromper les abeilles,
Je verrai s’enfoncer les orbites en creux,
L’ossature du nez offrir ses trous ombreux,
Les dents rire sur la mâchoire dévastée
Et ta tête de mort, c’est moi qui l’ai sculptée.