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le vallon

Immortelle beauté,
Pensée harmonieuse embrassant la nature,
Endors sereinement ton rêve et ton murmure
Au-dessus des clameurs lointaines des cités.

Le monde à ton regard s’efface et se balance
Autour de ces bouleaux pleureurs
Et l’hymne de ton âme infiniment s’élance
Dans l’insaisissable rumeur.

Vallon, pelouse, silence
Où l’ombre vient s’allonger ;
Une pâle lueur danse
Et de son voile léger
Effleure ta forme claire
Sur qui rêvent les rameaux
Et le mouvement de l’eau
Paisible entre les fougères.