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fuites légères

Entourons les pâles monts
D’une ronde échevelée
Et d’un rire bas, rions
De nos fuites de fumées.


II


Monde triste
Qui persistes
Dans l’impondérable azur,
Tes fumées,
Tes ramées,
Tes vallonnements obscurs,
Tes cris, tes gestes, tes danses
Sont comme un chant de silence
Dans le vent
Pour l’âme à jamais sereine
Qui flotte et passe lointaine
En rêvant.