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le vallon
Et t’effarant d’être nue
Sous la clarté de la lune,
Recule dans l’avenue
Où la nuit est bleue et brune.
Éloigne-toi, ô silence
De tes pas légers ;
Éloigne-toi, ô cadence
De ton corps muet
Qui par l’ombreuse ramure
Va se laisser envahir,
Mouvement, rêve, désir
D’une forme svelte et pure.
Musique.
Une lente voix murmure
Dans la verte feuillaison ;
Est-ce un rêve ou la nature
Qui réveille sa chanson ?