Page:Sauvage - Le vallon, poèmes,1913.djvu/255

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
243
mélancolie


CVI




Ô mon âme, ô mon chant léger,
Tu flotteras sur la colline
Pour la tristesse du berger
Dans l’ombre fine ;
Dans le silence du vallon
Pour le cœur de celles qui vont
La chair blessée ;
Sur la ville et sur la maison
Pour l’ennui, pour la déraison,
Pour la pensée.