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le vallon


XCIII




Va, mon âme, promène-toi
Dans la nuit verte des ramures,
Nul n’écoutera mieux ta voix
Que le silence et la nature,
Nul ne pleurera mieux sur toi
Que le murmure du feuillage
Et que les larmes de l’orage
Qui s’égoutte aux branches des bois.