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mélancolie


LII




Dans les pins élégants et hauts
L’azur blanc pénètre
Plus brillant que dans les bouleaux
Ou que dans le hêtre.


Ô bois de pins, colonnes fines
Qui nombreuses vous balancez
Sur le flanc pâle des collines,
Souvent je vous ai traversé ;
La lune sur vous verte et douce
Se suspendait et je sentais,
Calme navire aux mâts légers,
Remuer votre sol de mousse.