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le vallon


LI




Comme j’allais dans les fougères
Dont mon front rêveur est frôlé,
Un doux oiseau s’est envolé
De sa ramure familière.
Et mon pas s’éloigna sans bruit
Pour laisser à la verte nuit
Qui sur lui descend du branchage
Cet oiseau dont le trille pur
Comme le regard de l’azur
Pénètre l’ombre des feuillages.