Page:Sauvage - Le vallon, poèmes,1913.djvu/179

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
167
mélancolie


XXX




Je verrai s’éloigner la lune
Comme un oiseau dans le brouillard,
À l’heure où la blême infortune
Me pressera pour le départ.
Et l’arbre me dira : Demeure,
Pourquoi partir ? Rien n’est plus doux
Que l’automne blonde qui pleure
Avec ses feuilles dans ton cou.